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- Revue de Presse - Check your pulse

Joyliner appartient à une caste en voie d’extinction et non pas en extinction de voix, celle des groupes qui conservent leur ligne artistique tout au long des années malgré une forte houle incitant à surfer des ondes plus clémentes. Qu’importent les intempéries stylistiques, Joyliner garde son cap pop punk d’obédience Midwest sans jamais défaillir. Joyliner n’est pas le seul à procéder ainsi. Depuis des décennies, les Burning Heads ou Dead Pop Club pour n’en citer que deux n’ont rien changé à leur hygiène de vie. S’il leur venait l’idée saugrenue de virer brusquement de bord au premier gros grain, leur public les lâcherait en plein triangle des Bermudes. Depuis 1995, Joyliner évolue, progresse, entretient et améliore même sa pop mélancolique acidulée et veloutée. Comme d’habitude, le quatuor a enregistré ce huitième album au Black Box à Noyant-la-Gravoyère, ce qui convient parfaitement à son teint hâlé. Check Your Pulse s’élance sur une ligne bien connue, presque convenue. Il faut avancer dans le disque pour voir le groupe se détendre du manche et orner ses mélodies de belles guirlandes harmoniques pour des morceaux ravissants, parfois même surprenants. Le détonnant “Bad Dancers, Unite” sonne comme “Almost Nothing” de Shredded Ermines. Pour “Back”, on retrouve une rythmique, une basse et une ligne vocale identiques à celles des Thompson Rollets. Le quatuor a même des penchants psychés par moments. On perçoit de-ci de-là des élans fougueux façon Swervedriver. Pour dire que Joyliner voyage bien, peu importe les océans. C’est tentant de rapprocher vaguement le quatuor – et pas que pour le nom – des Écossais de Joyrider, un groupe qui ne fit pas long feu dans les années 90. Joyliner a cette faculté caméléonesque d’adapter sa morphologie au sens qu’il veut donner à ses chansons, des chansons qui, en guise de sens, n’en ont pas toujours ou alors, pour suivre, va falloir explorer le labyrinthe neuronal du chanteur sans oublier de dérouler un fil d’Ariane pour retrouver la sortie. Je dois avouer que j’ai peiné à entrer dans le disque, ayant l’impression de l’avoir déjà vécu mille fois au siècle dernier, obnubilé que j’étais à l’époque par les productions des labels comme Crank, Jade Tree, Doghouse, Dischord, B-Core, Revelation, Art Monk Construction et bien d’autres encore. Finalement, Joyliner se hisse au niveau des grands noms ayant vu le jour dans ces petites auberges soigneusement bien tenues. Le quatuor ne cultive pas la nostalgie pour autant, il regarde devant et si sa façon de faire n’est plus beaucoup représentée en Europe, elle trouve toujours des adeptes outre-Atlantique puisque Bob Mould, Get Up Kids ou Jimmy Eat World sont toujours en activité, preuve qu’il existe toujours un marché à prendre et que l’heure de Joyliner pourrait bien arriver puisqu’il semblerait que les sonorités 90’s reviennent progressivement en cour.
L'ART D'ECRIRE DES CHANSONS.Pas des jeunots, Joyliner est née en 1995 et en plus de vingt-cinq ans a sorti une bonne demi-douzaine d'albums. Pourtant, derrière cette pochette aboutie, suite du précédent Count To Ten, l'expérience n'éteint pas la fraicheur ni la qualité des compositions. Quid de la musique? Enregistré au studio Black Box par l'incontournable Peter Deimel, Check Your Pulse est ouvertement pop/rock, à l'ancienne avec des rythmiques affirmées, des couplets qui racontent des histoires, des refrains accrocheurs, des chœurs discrets. "Call Us" qui ouvre la face A du vinyle donne le ton en sonnant comme The Cars, sonorité qu'on retrouve dans "Surface Scratcher" et par touches disséminées un peu plus loin. Car la power-pop des Parisiens est bien ancrées dans les années 80 et 90 et ce qu'elles pouvaient avoir de magique : un peu de Blondie dans "Cringe" par exemple, du Posies, évidemment, dans le calme "There" chanté par Jon Auer himself. Si on ne parlait que de pop/rock de qualité - du Elvis Costello dans "Brace" ? -, ce serait réducteur pour ce superbe album dont la richesse s'affirme écoute après écoute. En fait, l'album est d'un classicisme étonnant dans la démarche comme dans le résultats: une envie affichée d'écrire de bonnes chansons sur des mid-tempos soutenus. Pas de tables renversées, pas d'expérimentation, encore moins de révolution, Joyliner nous rappelle le plaisir de revenir à ces fondamentaux qui, amusés, jouent les madeleines de Proust sonores. On ferme les yeux, on savoure.
La Magic Box Janvier 2022
JOYLINER : HUITIEME ALBUM ET PAS UNE RIDE ! Avec son air de Rock indé américain (dans la veine de Sugar, Dinosaur Jr), Joyliner poursuit sur sa lancée depuis 25 ans sans se retourner, sans jamais regarder en arrière, ni même sur les côtés. En ce début d’année 2022, le quintette francilien sort ce qui n’est pas moins que son 8e album, avec 10 nouveaux titres, aux sonorités Rock, et aux influences Pop, Folk et Indie. Une orchestration sobre et efficace, sans abuser sur les effets, un rythme le plus souvent mi-tempo, mais qui aime les contre-pieds, des vocaux en anglais aux accents un peu frenchy compensés par des refrains entêtants et des jeux à plusieurs voix. C’est la recette parfaite pour faire de ce huitième opus, un album de très bonne facture qu’on aura encore envie d’écouter dans 10 ans, comme il peut encore m’arriver d’écouter l’album Mental, sorti en 2011.
Zicazic Fred Delforge
Valeur sure de la scène rock indé nationale, Joyliner se promène sur les routes de France et de Navarre depuis plus d’un quart de siècle et si le groupe affiche une stabilité impressionnante au niveau de son line up, la régularité de ses productions et sa fidélité au Studio Black Box en périphérie d’Angers force elle aussi le respect. Emmené par Richard Baron au chant et aux guitares, Nicolas Duthuillé aux guitares, Eric Dupérier à la basse et Jean-Pascal Baron à la batterie, Joyliner est un quartet qui sait prendre son temps et faire appel aux bonnes personnes pour proposer des albums de qualité, le dernier en date, « Check Your Pulse », ayant été mis en boite entre mai 2019 et février 2020 avec des pointures comme Etienne Cluzel au son et Peter Deimel à la production. Vous ajoutez des guests comme Jon Auer au chant et à la guitare sur un titre et Manuel Bienvenu aux claviers sur un autre et vous obtenez un véritable concentré de grosses guitares, de mélodies chiadées et d’énergie intelligemment dosée, la réunion des trois donnant naissance à des titres tantôt rock, tantôt teintés de noise ou de pop-core, tantôt baignés d’influences indie-pop du plus bel effet. Qu’ils soient puissants en diable ou au contraire aux frontières du tube grand public, des morceaux comme « Surface Scratcher », « Touchstone », « Brace », « Late » ou « Back » en disent long sur la détermination et sur la volonté de bien faire d’un groupe qui aujourd’hui tient son destin entre ses mains et qui en est conscient. Annoncé dans les bacs pour le 13 janvier, « Check Your Pulse » est plus qu’un simple album, c’est une véritable invitation à la découverte pour les uns, aux retrouvailles pour les autres, que ce soit dans la platine ou en live.
Paris Move Patrick Dallongeville
Qu’est-ce qu’on peut bien dire d’un groupe parisien accusant déjà son quart de siècle d’existence, et sur le point de publier son huitième album? Les frères Baron, Richard (guitare, chant, lyrics) et JP (batterie, chant, mandales) ainsi que Nicolas Duthuillé (guitare, chœurs) se sont adjoint Éric Dupérier pour bassiste, quand Nicolas résolut d’ajouter deux cordes à sa basse pour faire guitariste comme tout le monde. Sur ces dix nouvelles compos de leur cru (qu’ils s’obstinent à étiqueter ‘pop core’), le carrousel des références s’emballe, mais c’est d’abord l’énergie que ces lascars y déploient qui saute aux tympans. Dès le riff hérissé du “Call Us” d’ouverture, les radars de l’auditeur s’affolent: serait-ce du Smashing Pumpkins mâtiné de Buzzcocks, ou plutôt du Stiff Little Fingers mariné chez Bob Mould? Pas le temps d’y songer plus avant que “Surface Scratcher” ravive le souvenir humide des Only Ones, et l’on ne peut manquer d’y déceler ce que cette bruyante power pop doit autant au Cure de “Seventeen Seconds” qu’aux innombrables héritiers du Velvet. “Cringe” s’adossse ainsi à ce point fusionnel où les Replacements rejoignent les Go-Betweens: trame mélodique sinueuse sur barouf d’enfer, tandis que “Touchstone”, “Bad Dancers, Unite” et “I’m OK” tirent les premiers Talking Heads vers ces démos auxquelles Jerry Harrison contribua sur le premier Modern Lovers, pour aboutir à du proto-Television presque plus vrai que nature. On vous avait prévenus, ce skeud est un vrai jeu de pistes! À preuve, le vaporeux “There” accueille pour guest le grand Jon Auer (of Posies and Big Star fame), et son décollage psychédélique présente des entrelacs de guitares acides, sur des coups de boutoir rythmiques à renvoyer la scène Paisley à ses cherches études. Démarquant son riff de celui de “Purple Haze”, le psycho-garage “Brace” propose ainsi des chœurs aériens millésimés Small Faces ’66. En tentant de sonner comme Sugar, “Late” n’en parvient pas moins à s’approcher du Paul Weller de “All Mod Cons” (à viser la Lune, au pire, on atteint les étoiles). Avec “Brace”, retour à la power-pop énervée de Steve Diggle et Pete Shelley, avant qu’une seconde version de “There” (sans Jon Auer) ne vienne conclure en ghost track cet album aussi cohérent que singulier. Adoubés en leur temps par des media aussi crédibles que Rock Hardi ou Abus Dangereux, que voulez-vous que l’on ajoute? Eh bien, au choix: bravo, merci et à bientôt, pardi!
S’il est devenu naturel de changer tout le temps, de femme, de style, de travail (bon souvent involontairement), d’endroit pour vivre, la stabilité à quand même du bon, et rien que pour sa moitié (qu’elle soit féminine ou masculine) je trouve cela poignant de faire ce chemin qu’est la vie ensemble. Mais je m’égare, plongeant dans la même écriture molle du tenancier de la littérature française depuis plus de 20 ans. Emmené par Richard Baron au chant et aux guitares, Nicolas Duthuillé aux guitares, Eric Dupérier à la basse et Jean-Pascal Baron à la batterie, Joyliner est aux antipodes de cette mode, gardant en eux ce même amour d’un rock indépendant qui savait se tenir à des mélodies implacables emballés par tout ce qui ressemblerait à une liberté artistique et sonore. À l’instar d’ailleurs des artworks (pochette de Mezzo) qui sont à eux seuls la démonstration que le quatuor, s’il n’est pas en décalage avec son époque, à au moins le bon goût de ne pas faire confiance à l’ensemble des théories fumeuses s’inscrivant dans la durée, Joyliner a ce je ne sais quoi qui a longtemps fait le force de R.E.M., et qui pouvait nous séduire chez Sonic Youth quand ils quittaient le champ des expérimentations, notamment sur l’épatant « Bad Dancers, Unites ! » que l’on croirait sorti d’un carnet à spirale électrique de Thurston Moore. Et cette forme de lettre, cette missive d’entrée dans ce quartier des mélomanes électriques avertis, semble être signée par le sceau de Jon Auer, l’ex Posies et Big Star (excusez pour le C.V. !) le temps d’un « There » à vous donner des frissons pour peu que vous ne soyez pas encore noyés par ce que l’on appelle pudiquement l’insensibilité. Ne parlez pas de quelque chose d’authentique, cela pourrait réveiller le monstre de "N.A.I.L.", parlez plutôt d’une forme de chevalerie, défendant un art de faire de la musique, faisant de Joyliner une confrérie face à laquelle nous nous inclinons avec respect et désir d’en découvrir encore et encore. « Check Your Pulse », un disque droit dans le cœur.
Rock FolkFÉVRIER 2022 H.M.
Ayant débuté comme trio, Joyliner est devenu un quartette au début des années 2000 avec l'adjonction d'une seconde guitare. Pour son huitième album, le groupe parisien ne s'écarte de son option anglophone que pour quelques bribes peu convaincantes en français, et est resté fidèle au studio angevin Black Box, bien connu des amateurs de rock pêchu (Thugs, Sloy): ce choix correspond bien à son parti pris pop-core qui, dans la foulée d'une ouverture musclée ("Call Us"), fait la part belle aux guitares et aux mélodies, sans s'interdire le plaisir de pauses comme "There", une ballade soyeuse et noisy ("Check Your Pulse", Joyliner, joyliner.net).
442e rue N° 139
Joyliner, c'est un peu la personnification de l'éternel retour. Le groupe est si discret entre chaque sortie d'album qu'on finit par ne plus trop y penser une fois qu'on a exploré tous les recoins de la dernière livraison. Jusqu'à ce qu'un nouveau courrier les rappelle à notre bon souvenir. Et il ne s'agit pas là que d'une formule rebattue, de circonstance, de politesse. Les souvenirs sont toujours bons quand on se les remémore dès qu'un nouvel album vient se glisser subrepticement dans nos oreilles attentives. "Count to ten", le précédent, a paru en 2015, "Check your pulse" semble donc s'être fait attendre. Ne jamais se fier aux apparences. Le disque a été commencé en mai 2019 et finalisé en février 2020, ce qui aurait probablement abouti à une réalisation au printemps suivant. Sauf que les choses ne sont pas déroulées aussi simplement qu'elles auraient dû, tout le monde sait encore pourquoi. Le plan sans accroc originel a donc passablement été modifié. Et il a sûrement fallu retrouver une certaine motivation après le coup de gourdin vachard de Macron et sa clique de truands pour relancer une machine subitement grippée, ou plutôt coronavirée. Résultat des courses, "Check your pulse" ne sort que deux ans après son enregistrement. Certes, Joyliner ne sont pas spécialement réputés pour leur taylorisme jusqu'au boutiste, mais là, évidemment, la ponctualité en prend un sérieux coup dans l'entrejambe. On ne leur en veut pas. Primo parce qu'ils n'y sont pas pour grand-chose, secundo parce que ce disque, comme d'habitude, recèle son lot syndical de petits trésors mélodiques, dix pour être précis, les comptes ronds faisant toujours les bons amis. Le propos s'est légèrement posé par rapport aux exercices précédents. Mais après 25 ans d'ouvrage cent fois remis sur le métier, on peut bien s'accorder le luxe de souffler un peu non ? D'autant que Joyliner n'ont jamais connu de problèmes de ressources humaines, n'ont jamais eu à passer par les bureaux de recrutement. Le trio d'origine, JP et Richard Baron et Nicolas Duthuillé, est toujours sur le pont, bon pied bon oeil, et le quatrième larron, Eric Dupérier, monté à bord au début des années 2000, n'a jamais repris l'échelle de coupée en sens inverse, à part peut-être, comme tout le monde, pour aller s'écluser un ou deux cruchons de rhum lors des escales, rien de plus. De la noise originelle, Joyliner a conservé une certaine propension à ciseler de petites ritournelles enchanteresses et mélodiques, l'intensité primale ayant peu à peu laissé la place à une certaine méthodologie pop. Les tempi sont un peu plus médians, les guitares un peu plus claires, le chant un peu plus en équilibre. Rien d'étonnant, dès lors, à croiser Jon Auer, des Posies (qui, au passage, viennent de splitter en cette fin 2021 pour des raisons extra-musicales), sur "There",qu'il chante, avec un petit solo de guitare en prime. Il y a comme une forme de mélancolie sur ce nouvel album de Joyliner, que n'atténue guère la pochette, oeuvre surréaliste de l'indéboulonnable Mezzo, qui s'occupe du visuel du groupe depuis le deuxième EP (en 1999, encore un fidèle). Contrairement à ce que conseille le titre de ce disque, point n'est besoin de contrôler son pouls en l'écoutant, il y a toutes les chances qu'il conserve sa sérénité, et peu de risques qu'il vous enquiquine. Ce n'est pas à cause de Joyliner que vous allez encombrer les services de réanimation du dernier hôpital encore ouvert dans les 100 bornes autour de chez vous, pas la peine donc de réserver l'hélico du SAMU. En revanche, il n'est pas exclu que l'enivrement, le qualificatif n'est pas surfait, qui va vous gagner s'installe durablement dans votre quotidien. Rien qu'un mojito et un canapé moelleux ne puissent aider à supporter.
Idolemag.net Luc Dehon
Créé au milieu des années 90 par Richard (à la guitare et au chant), Nicolas (à la basse) et Jean-Pascal (à la batterie), Joyliner est rapidement rejoint par Eric (à la basse) et Nicolas (deuxième guitare) au début des années 2000.Joyliner, c’est une certaine idée du rock français indépendant, dans une veine noise / pop / core. En anglais dans le texte, avec quelques rares touches en français. Avec une énergie débordante, une batterie rapidement addictive et des riffs exaltants, Joyliner trace son chemin (de traverse) en toute indépendance depuis près de 25 ans.« Check your pulse » a été une nouvelle fois enregistré au Studio Black Box à Noyant-la-Gravoyère. La partie rythmique en mai 2019 puis les guitares et les voix en février 2020, juste avant le premier confinement. Le temps dégagé par la suite aura été mis à profit pour le mix et le mastering.Au final, il sort enfin ce nouvel album, superbement mis en image une nouvelle fois par Mezzo, illustrateur du groupe depuis le deuxième album. Ce visuel haut en couleurs et la foultitude de détails dont il regorge illustre parfaitement le contenu de « Check your pulse » : un regard décalé et psychédélique sur certains épisodes de nos vies. Bien vu et bien fichu !
Rock à la Casbah est réalisée par six fans de rock’n’roll basés à Valence dans la Drôme. C’est une émission de rock underground qui laisse la part belle aux scènes émergentes rock, garage, blues, punk. REtrouvez "Surface Scratcher" dans la Première diffusion antenne : 16 décembre 2021 à 19h, en bonne compagnie KKSTACY- PALE BLUE EYES – WULU - SQUID - SCHVÉDRANNE meets jack HIRSCHMAN – CHUBBY & THE GANG - BART AND THE BRATS - DEATH VALLEY GIRLS - VANILLA BLUE

- Revue de Presse - Joyliner

Rock Hardi N°50  Interview de Richard et rétro Joyliner par Fabrice RIBAIRE
Joyliner, vingt ans au service de l'Indie pop ! En l'an 2000, le groupe parisien s'était retrouvé au sommaire et sur le CD bonus de notre n°30. 16 ans plus tard et après une ribambelle de maxis CD, ils sortent enfin leur véritable premier album, "Count to ten". Et pas du n'importe quoi, de l'authentique, du bon vieux vinyle avec une pochette de Mezzo proche de l'oeuvre d'art et dix chansons frôlant la perfection pop. Pop ?! Je ne parle pas ici de la bouillasse electo poppie rap dance que l'on fait ingurgiter aux massses depuis bentôt deux decennoes mais bien de la formule simple et intemporelle mélodies + guitares + énergie. Jolyliner ne l'a jamais aussi bien appliquée que sur cet album... (FR)

- Revue de Presse - COUNT TO TEN

Rock Hardi N°49Fabrice RIBAIRE
Joyliner s’est offert un pressage vinyl pour son dernier album, « Count to ten ». Ce format permet de mettre en valeur le travail artistique effectué sur la pochette, le groupe parisien ayant, comme de coutume, fait appel au fidèle et talentueux Mezzo pour la partie graphique (secondé cette fois-ci par Nic). Et comme de coutume, ils sont allés enregistrer chez Peter Deimel au Studio Black Box… Alors, qu’est-ce qui change ? Le nombre de morceaux, dix, comme le précise le titre, Joyliner nous ayant habitué à des formats plus courts de 5 ou 6 titres, à tel point qu’on pensait que c’était devenu une tradition chez eux, comme un culte ancien à la gloire des EP et autres maxi CD oubliés. Et bien non, Joyliner sait compter jusqu’à 10 ! « Count to ten » est leur premier véritable LP et aussi leur disque le plus abouti et varié. Ce groupe continue de proposer, en totale indépendance (tous leurs disques sont des autoproductions), une sorte d’indie pop idéale. Dès leurs premiers CD, n’a-t-on pas cité à leur propos rien moins que Guided By Voices, REM, Pavement ?! A l’écoute de ce vinylique « Count to ten » , il faut désormais ajouter Sonic Youth. Mais un Sonic Youth qui aurait laissé tomber son côté no-wave bruitiste arty pompeux… ce qui est encore mieux ! Splendide album et belle persévérance de la part d’un groupe qui fête cette année son 20ème anniversaire. (FR)
Abus dangereuxAlain Feydri
JOYLINER – en route pour la joie Après plus de vingt qns d’existence, ponctuée d’une flottille d’enregistrements - cinq mini CD et deux albums – les quatre Joyliner délivrent enfin ce qui est sans doute leur meilleur opus à ce jour. Et l’on ne pourra pas dire qu’ici, on ne l’avait pas senti venir. A tel point que pour commenter ce nouvel LP du quatuor Francilien, nous aurions pu nous la couler douce et nous contenter d’un copier/coller reprenant à la virgule près, nos propos louangeurs destinés au précédent. Parce que tout ce que nous disons alors à propos de l’excellent Mental est plus que jamais d’actualité. Toutefois, ça serait leur rendre un bien mauvais service que de ne pas souligner la belle avancée des travaux, de ne pas mettre l’accent sur les compos toujours plus matures et entêtantes. A l’image de ce ‘Clearcut’ magistral en ouverture, qui fait immédiatement penser au meilleur de Poster Children, trésor bien dissimulé de l’indie rock US du siècle dernier. Et si les quatre Joyliner sont gens fidèles, conservant les studios Black Box du côté d’Angers pour le ramage et le toujours pertinent Mezzo pour le plumage, ils contournent hardiment tout soupçon de surplace et ne s’embourbent jamais dans la redite et le bégaiement. Le son, ample, généreux, particulièrement bien agencé, accentue la force naturelle de titres comme ‘How much’, ‘The ringing’, ou du plus nerveux ‘Gaslight’. On pourrait aussi bien les citer tous, dix titres sans faiblesse aucune, portés par les vocaux justes et sans excès du guitariste Richard Baron, ci-devant frère du batteur et parolier avisé. Le bassiste Eric Dupérier et le second guitariste, Nicolas Duthuillé complétant cette belle équipe. Définitivement une valeur sûre ! Et comme ils fréquentent le Black Box depuis 1995, ils ont largement eu le temps de faire de l’ingé-son Peter Deimel un vrai complice qui connait désormais le groupe sur le bout des doigts. Pour en tirer, à chaque occasion donnée, le meilleur des avantages. Il en va de même avec Mezzo, illustrateur renommé, qui les accompagne depuis presque aussi longtemps. Parce que Joyliner prend le temps de faire les choses, sans précipitations. Count to Ten n’étant après tout que leur deuxième album. Ils sont faits ainsi, quatuor complice qui va son allure. Des passionnés chez qui la musique pour vitale qu’elle soit, n’est pas métier. Et ne le sera sans doute jamais. Peut-être le secrète de cette fraicheur qui les fait tutoyer Sonic Youth - sur son versant pop – Guided By Voices ou Superchunk, pour ceux qui s’en souviennent. Parmi d’autres. Comparaison n’étant pas raison et tenant, bien entendu, plus du télescopage d’idées communes que du vilain plagiat. Ces entêtés, discrets et sans histoires, sont tout simplement en train de devenir l’un des tous meilleurs groupes d’indie rock du pays. Option noise-pop. Comptez jusqu’à dix et faites leur fête !
A decouvrir absolument Jean Thooris
Voilà une formation sourde aux tendances actuelles, un groupe se contrefoutant royalement du succès comme de l’anonymat, un quatuor que rien n’empêchera d’avancer (et encore moins d’enregistrer des disques). Joyliner, avec vingt ans d’existence au compteur, poursuit la route sans pression aucune, simplement motivé par le plaisir du rock et l’envie d’écrire des chansons aussi robustes que personnelles. À l’époque des albums Landlocked et N.A.I.L., en 2009, le chroniqueur ADA citait R.E.M.et Pavement en guise de références. C’est toujours le cas aujourd’hui ; quand bien même Count To Ten, nouvel LP qui devrait rendre exsangues les ex fans des 90’s, ne puise guère dans un passé adolescent. Au contraire : les membres de Joyliner, sans pour autant renier leurs influences originelles, ont trop le souci du bel ouvrage pour bêtement s’en remettre à la nostalgie. Car ici, le rock transpire la santé et le refrain chiadé, le don de soi et l’artisanat méticuleux. Musique sincère, pas du tout musclée, dont mix et mastering conservent avec classe les velléités underground (donc un peu sales, crades). Parfaitement imparfait.
Cafzic N 70 - Novembre 2015, Yan Kerforn
Je me suis mis sur le côté le superbe visuel du LP au moment d'écrire cette chronique, je le répète encore une fois chez Joyliner c'est du pain béni ! En bon amateur de vynile j'attache une grande importance à l'objet et là encore je suis gâté, la conception, les couleurs, c'est fabuleux. L'oeuvre est de Mezzo et Nic. Joyliner est un groupe de rock aux mélodies superbes,elles sautillent toutes un peu, il y a de la finesse dans le jeu, du groove dans l'esprit,"How Much","Clearcur" et "See what sticks [tesseract]" m'ont tout de suite emballé. Ce groupe a tellement de classe que tout paraît d'une extrême simplicité, il règne ici l'impression du quasi parfait, la preuve à la fin de la face A avec un "The Ringing" d'une grande délicatesse dont les harmonies veloutées apportent un confort d'écoute primordial. Joyliner a de l'aisance dans ses déplacements. "Count to ten" est léger, pop, tout en vendant son âme au rock et ce n'est pas donné à tout le monde. La face B entame son oeuvre de la même façon, une rythmique peut être plus véloce et tonique comme point de départ mais cette même capacité à offrir des ritournelles que l'on retient. L'un de mes morceaux favoris reste "The fields", deuxième titre côté B, on ferme les yeux, je ne vais pas encore répéter les mêmes choses, parfait ! Chant superbe, petits riffs de guitare saisissants, le bon équilibre, je suis amoureux ! Bref un superbe objet et un son impeccable, Joyliner n'a donc pas l'intention de changer sa ligne de conduite,nous continuerons ainsi à en profiter avec le plus grand plaisir
Après 15 ans d’existence, Joyliner sort son premier album. Il aura fallu attendre une ribambelle d’EP pour connaître le plaisir sur la longueur. Depuis, le quartet semble y prendre goût puisqu’il renouvelle l’exercice en 2015 avec « Count to ten ». Et toujours ce parfait équilibre entre REM et The Pavement qui signe la griffe du combo parisien… Ou presque puisqu’ils viennent tout autant du Val de Marne et de Seine Saint Denis que de Paris. En revanche, c’est une fidélité à toute épreuve qui les lie à Angers et au Black Box Studio créé par Ian Burgess (mort en 2010) et repris de main de maître par Peter Deimel qui a enregistré tous les albums du groupe. Cela fait donc 20 ans que Joyliner enregistre ces petits instants de grâce rock’n’roll, sans jouer les racoleuses participatives ni se prostituer devant un label. Une liberté qui a un prix (aucune distribution sérieuse et un job comme alibi), mais qui réserve un grand courant d’air frais pour peu qu’on ait la chance de dénicher une de leur pépite
JOYLINER : Count to ten (LP autoproduit - www.joyliner.net) Allez ! On prend les mêmes et on recommence. Quand on reçoit un nouveau disque de Joyliner, on sait à quoi s'attendre, ce qui a un côté rassurant et protecteur. On sent de légers frissons nous picoter l'épiderme au seul souvenir de l'écoute des disques précédents. Encore que là, pour leur septième album, ils aient légèrement modifié leur angle d'attaque. Après 6 CD, "Count to ten" est leur premier vinyl. Yes !!! Ce qui, au passage, permet au fidèle Mezzo de se lâcher au niveau du graphisme. Forcément, le 30 x 30 d'une pochette d'album est plus porteur de promesses créatrices que le 14 x 12 d'une jaquette de CD. Bien que le sus-nommé Mezzo, qui n'est plus vraiment un débutant, soit parfaitement capable de calibrer son travail au format imposé. Mais force est de constater que, ici, il peut déployer toute sa verve et sa flamboyance. Si vous voulez décrypter cette pochette et tous ses détails, ça devrait bien vous occuper la soirée. Et pour Mezzo, les super-héros semblent un tantinet fatigués. Ce qui n'est pas le cas de Joyliner, loin de là, malgré la double décennie d'odyssée musicale qu'ils viennent de se prendre sur l'encéphale. Après avoir de nouveau mis à contribution le studio Black Box et son ingénieur en chef Peter Deimel, oui comme sur les 6 opus précédents, ils nous servent une nouvelle fournée de chansons tirées au cordeau et torchées comme à la parade. Une dizaine de figures libres délicatement ciselées, sculptées et taillées dans le ramage le plus mélodieux qui se puisse concevoir. Parce que la force de Joyliner, c'est de savoir aligner de la note sans faillir, sans trembler, sans bégayer. Pourtant, des notes, dans la gamme, il n'y en a pas tant que ça, souvenez-vous de vos cours de solfège au collège. Ce qui n'empêche pas Joyliner de les marier habilement entre elles, comme un "nez" compose un parfum unique, et en faire d'adroites et lestes mélodies power-pop, avec la petite touche noise ou punk qui en rehausse le fumet. Un travail d'écriture qui a un coût, Joyliner mettant plusieurs mois, voire années, à peaufiner ses disques (cet album, par exemple, a été enregistré entre fi n 2013 et début 2014 pour ne sortir qu'aujourd'hui), mais l'attente ne rend que plus savoureuse la découverte de ces galettes sonores. Joyliner, c'est l'assurance d'une musique attachante et stimulante, évocatrice d'atmosphères profondes et d'esprits dominants. Point d'effets de manche faciles ni de tours de passe-passe, tout est dans un savoir-faire quasi artisanal, au sens premier du terme, de la production à la commercialisation, bien loin de la pop industrielle, et industrieuse, sans une once d'authenticité ou d'originalité. Avec Joyliner, compter jusqu'à 10 devient une évidence, un décompte qui mène droit à la maîtrise d'un univers sonore plutôt hospitalier pour qui sait y trouver les substances nutritives essentielles.
Et le prix de la longévité est décerné à … Joyliner ! Oui, c'est un groupe dont la longévité - et la régularité - nous épate. Finalement il n’y a qu’une chose qui diffère vraiment : ils nous avaient habitués à sortir des mini LPs, et voilà que depuis ‘Mental’ sorti en 2012, les voici passé au long format. Il était temps, car après quasiment 20 ans d’existence, Joyliner avait certainement assez de titres en stock, mais aussi d’expérience, pour se permettre de sortir un album sans failles. Et on ne change pas une formule qui marche. Avec des noms familiers toujours gages de qualité : produit et mixé par Peter Deimel au Studio Black Box, mais également illustré par Mezzo. Deux noms importants dans la carrière du groupe, l’un pour la signature sonore, et le second qui prolonge l’expérience dans une aventure visuelle épatante. Mais tout part du groupe, bien entendu. ‘Count To Ten’, ce sont justement 10 titres toujours aussi fidèles à ce Rock alternatif sans concessions et tranchant. Chaque album de Joyliner est l’occasion d’éveiller en nous une certaine nostalgie des années 90, d’un son caractéristique et analogique. Le temps des Sonic Youth, des Pavement, des Superchunk, mais aussi des Thugs en France. ‘Clearcut’ annonce bien la tonalité générale de l’album. Joyliner joue vite et la distorsion des guitares est toujours de rigueur, mais l’ensemble reste cependant toujours très accessible, très « Pop » en fin de compte. Comme quoi il n’est pas nécessaire de vendre son âme pour faire des chansons qui marchent. On aime particulièrement les variations le son et le jeu guitare de ‘Connected’ qui n’est finalement pas si lointain d’un ‘Nancy Boy’ ou ‘Bruise Pristine’ de Placebo (notez bien que le chant, lui, n’a rien à voir). Le riff d’introduction de ‘The Fields’ nous rappelle lui aussi les belles heures des Wedding Present. Tous les noms cités précédemment vous inciteront peut-être à découvrir Joyliner, mais aimez-les pour ce qu’ils sont, un groupe à l’envie et à l’énergie toujours intactes qu’il n’est décidément jamais trop tard pour découvrir. Titres conseillés : Clearcut, See What Sticks, Connected, The Fields, It’s Gonna Be
Les meilleurs albums de l'année 2015 ...
Une bonne louchée d’Indie Rock 90 revisitée Indie Pop 2015. Une petite touche Post Punk. Un vrai beau travail sur le son de la guitare qui est à la fois simple et diablement intéressante. Des refrains accrocheurs. Une section rythmique très en place, joliment inventive et toujours au service de l’efficacité. Un chanteur raccord pour ce groupe c’est-à-dire très présent mais sans esbroufe. Un vrai syncrétisme entre Pop Core et Post Punk ils peuvent même m’évoquer les Dogs de la dernière période sur certains mid tempo. Ce qui nous ramène délicieusement vers l’époque du basculement des années 80 dans les 90 quand la scène Indie nous sortait chaque semaine son lot de groupes ensorceleurs.
Echappé d'une fissure de l'eleven space, cette chronique d'un nouvel album de Joyliner (vers 2025?) rappelle de façon saisissoire l'impact de Count To Ten sur nos futuroporains
... un bourdon d'apocalypse ... « Ten Then » ... s'affiche sur le polyèdre de mon Agoraphone ... je snappe pour pulser les détails et ... hm, j'avais reconnu déjà ...« Joyliner ».il s'agissait bien des phénomènes auxquels on doit le fabuleux « Count to Ten » - 2015 – l'album phare – le creuset de la Fiction Punk et de tous ces groupes de Stuck Sound qui sont sortis après les Planet Waves, Familiar Mismatch ou les Mory Flam, Dix nouveaux titres calibrés pour réconcilier le public des dernières heures, et les quelques rares fans des débuts qui n'ont pas oublié ces fosses clairsemées au soir des performances du temps de « roadkill » et « nail ». On dit qu'ils étaient peu nombreux mais on connaît la légende tenace: tous, le lendemain, savaient qu'ils ne fonderaient jamais de start-up internet.

Wemond Briket

- Revue de Presse - MENTAL

Cafzic 58
Un objet au visuel superbe comme à chaque fois d’ailleurs (je sais je l’ai déjà dit !!!), tout disque de Joyliner mériterait depuis des années un pressage vinyle. Mezzo aux illustrations, la grande classe avec des couleurs chatoyantes et une symbolique pas piquée des vers, un cerveau tournant sur lui-même et en haut perché sur un index bien levé !!! Joyliner, c’est une pop teintée de rock avec un chant super classe, un belle voix chaude et envoûtante parfois un peu déséquilibrée me faisant toujours penser au Wedding Present, au Wayward Gentlewomen. Mode mid tempo, l’univers de ce quatuor s’harmonise peut-être encore un peu plus aujourd’hui, de belles mélodies prennent place, des refrains qui s’ils n’envoûtent pas (ce n’est pas le but !!!), charment néanmoins et ce le plus simplement du monde sans artifice. Ma sélection est imposante ici, « my awkward left hand », « miss all », “no picture”, “jack the knife”, “perfect strange attractor”, “nail (not all is lost)”, oui, ce dernier vous le connaissez déjà et c’est le titre du précédent opus, « glue ». Il y a une âme ici, le style ne se caricature pas, pas de chapelle défendue, de club aux codes obligatoires, Joyliner semble aller où bon lui semble, un chemin simple, pas tortueux pour un sou, l’humain faisant la différence, bref une musique vivante avec un esprit et des sentiments… Un chouette disque encore une fois.
Ils sont quatre sur scène et aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, c’est en 1996 que l’on retrouve les premières traces de leur histoire, en démo et sur K7 s’il vous plait ! Pour ces Parisiens, l’essentiel n’est pas le genre utilisé mais le résultat obtenu et c’est donc en mélangeant au mixeur toutes leurs influences que Richard Baron au chant et aux guitares, Nicolas Duthuillé aux guitares, Eric Dupérier à la basse et JP Baron à la batterie en arrivent à proposer une musique qui se permet aussi bien de décaper les tympans que de les caresser, le rock pur et dur se laissant teinter à la demande d’une pointe de folk, d’une touche de pop ou d’un trait de punk. Installé à un croisement improbable où se rejoignent Sonic Youth, Wilco, les White Stripes, XTC et Neil Young, Joyliner a choisi de ne pas faire appel à un psy et de nous livrer « Mental » comme il le sentait, sans prendre de gant mais sans le bâcler non plus … Produite une fois encore par Peter Deimel, la rondelle a plus d’un as dans la manche et ne tardera pas à les sortir !
C’est en alternant les folksongs délicieusement poussiéreuses et les rocksongs rugueuses à souhait que Joyliner a choisi d’interpeller son monde et c’est en y mettant non seulement l’art mais aussi la manière que le groupe se fend de onze compos sur lesquelles il se laisse rejoindre de temps en temps par les claviers de Manuel Bienvenu et David Ranger ou encore par des voix off servies par le même David Ranger ou par Amanda Watters. Ne cédant jamais aux plans éculés de la planète rock’n’roll, les quatre complices s’attachent à chaque instant à pousser les choses un peu plus loin que de simples successions d’accords, de couplets et de refrains et fignolent tantôt des riffs soignés, tantôt des arrangements mitonnés avec le plus grand soin. A l’arrivée, on en passe par des relectures de trois des cinq titres du précédent effort, « Perfect Strange Attractor », « NAIL (Not All Is Lost) » et « Layers », mais aussi par du 100% nouveau comme les épatants « My Awkward Left Hand », « Jack The Knife », « Balance » ou « The Mismatch » qui se montrent potentiellement capables de fédérer les foules lors des concerts à venir. Avec ses morceaux écrits mais aussi interprétés à la perfection, avec ses guitares pleines de sensibilité aussi bien en électrique qu’en acoustique, Joyliner est un de ces groupes en lesquels il serait quand même temps que les décideurs finissent par se reconnaître, histoire enfin de lui permettre d’atteindre la reconnaissance qu’il mérite depuis belle lurette ! On croise les doigts …
Longueurs d’ondes, n°63 – Julien Deverre
Quel est donc cet étrange groupe américain qui a parfaitement tout retenu de la décennie 90’s ? Ni plus ni moins qu’un groupe parisien de plus, pas du genre nouveau venu, mais plutôt là depuis un nombre interminable d’EP autoproduits. En effet, sans maison de disques aucune (mais quand même superbement mixé par Peter Deimel), le quatuor que l’on imagine bien la quarantaine passée joue à contre-courant des modes pour notre plus grand plaisir. Leurs onze nouveaux titres ne souffrent pas la comparaison avec le meilleur de Pavement (Jack the knife), REM (Perfect strange attractor) ou Guided by Voices (tous !) dans le côté accrocheur et varié. C’est pop, c’est punk, c’est fun et sans un pet de travers. Ça passe comme un burger un lendemain de grève de la faim. Finalement, l’une des plus belles productions power pop à guitares écoutée depuis longtemps, tous pays confondus, plutôt pas mal, non ?
Alain Feydri / Abus Dangereux Face 122 – Avril 2012
Ce quartet indépendant originaire de Paris semble avoir la passion des choses rondement menées. Où l’approximation n’a pas sa place. Soignant aussi bien son que pochette – signée Mezzo – ou textes chantés dans un Anglais n’ayant rien de Bulgare ! De l’auto production haut de gamme qui ferait la nique à beaucoup de disques labellisés. Postulat ambitieux qui, chez eux, est une constante puisque ce nouvel album doit être quelque chose comme leur sixième méfait ! Tous plus ou moins fidèlement produits au studio Black Box par le très adroit Peter Deimel. Abnégation loin d’être passée inaperçue, particulièrement chez les fanzineux, où, tour à tour, on leur a collé Sugar, REM, les Pixies, Pavement, Superchunk, les Soft Boys et Guided By Voices dans les pattes. Jusqu’à Sonic Youth, les vétérans du vavavoom indie-bruitiste. Et puisque nous n’adhérons pas forcément à tous ces petits tiroirs descriptifs et que nous n’ajouterons pas de noms aux noms, considérons l’option GBV/ Sonic Youth comme une raisonnable délimitation du territoire. Sans la foutraque obsession anglophile des premiers, ni le concassage expérimental des derniers nommés. De toutes manières, il y a dans ‘Mental’ suffisamment d’affirmation de soi – Mis All / Glue / The Mismatch… – pour que Joyliner navigue fièrement sous son seul pavillon. Hardiment porté par une écriture de première bourre, des arrangements à l’avenant et une maîtrise instrumentale inspirant le respect. de l’indie-pop à haute altitude. N’allez pas les manquer !
Eric Bureau, Le Parisien , 2012,13 février
Avec Joyliner, tout n’est pas perdu Attention, chronique totalement subjective ! Ne comptez pas sur moi pour dire autre chose que du bien d’un groupe qui annonce comme influences majeures Wilco, Sonic Youth, Wire, XTC, Neil Young, dEUS, The Posies, Sugar, Juliana Hatfield et l’inconnu le plus illustre de la pop, Jason Falkner (voir mon top album 2011). Et qui rend hommage dans ses notes de pochette à Iain Burgess, dont j’ai misérablement manqué la disparition il y a tout juste deux ans. Iain Burgess, pour les moins de 20 ans, fut l’un des plus grands producteurs de rock à grosses guitares des années 90 avec notamment à son crédit quelques immenses disques des Thugs, dEUS, Mega City Four, Drive Blind, Ministry, Pegboy, Chokebore, Jawbox, Sloy… Dans ces fastes années 90, Iain Burgess avait créé un studio à Angers, le mythique Studio Black Box, où défilait la fine fleur du rock d’ici et d’ailleurs… C’est là, avec l’ingénieur du son Peter Deimel, que Joyliner a enregistré tous ses disques, dont ce « Mental », qui est si je ne m’abuse leur deuxième « vrai » album. Joyliner, kezako ? C’est un quatuor à cordes, composé de deux frères, Richard et JP respectivement au chant et à la batterie, d’Eric à la basse et Nicolas à la guitare. C’est depuis dix ans un groupe du Grand Paris musical, sans frontière départemental, un pied sur Paris, l’autre dans le Val-de-Marne, un autre en Seine-Saint-Denis. Si vous ne les connaissez pas encore, c’est normal parce que ces garçons-là n’ont pas la chance d’avoir une maison de disques. Ils font tout eux-mêmes et financent tout avec leurs petites économies de personnes salariées, car vous l’aurez compris, la musique est une passion pour eux, pas un job. Et comme des milliers de compatriotes, ils répètent le week-end venu ou les soirs de semaine dans un local, sans autre désir, plaisir, que de partager et faire partager leur créativité. Et diable sait qu’ils en ont de la créativité ! Joyliner fait gaffe à la forme. Leur site internet est un régal d’humour et de second degré, entre Dadaïsme et Michel Audiard. On y comprend bien que les quatre garçons dans le blizzard – qui doivent osciller entre 35 et 45 à vue de nez -ne sont pas des perdreaux de l’année et surtout qu’ils ne sont pas tombés de la dernière pluie d’émocore… Et leur disque, avec pochette cartonné et livret contenant toutes les paroles, est un bel objet que beaucoup de groupes professionnels peuvent leur envier. Et surtout Joyliner fait gaffe au fond. Non seulement ils n’ont à rougir d’aucun des onze titres de « Mental », mais ils ont réussi à pondre quelques-uns des meilleurs titres de power-pop entendus depuis quelques années en France, dans une lignée d’héritage entre Pavement et Placebo première époque (pour faire court), avec ça et là quelques petits hommages soniques rendus aux Hüsker Dü et autres Damned. Comme le REM des débuts, ces gars-là ont l’art des guitares finaudes, complexes, inattendues, voyageuses, parfois punk, parfois pop, et un chanteur qui aime évoluer sur le fil du rasoir. Ecoutez « My akward left hand », premier uppercut très post-punk (le batteur s’est fait plaisir !), « Just guessing » et ses riches ornements (les guitaristes se sont fait plaisir !), « Miss all », qui évoque la fragilité d’un Pavement, « No picture » très Placebo, « Jack the Knife », où les Arctic Monkeys se crashent dans un bolide conduit par Sonic Youth, « Glue » très Mudhoney, « The mismatch » très replacements… Et puis il y a « NAIL (not all is lost) ». Si ce n’est pas un tube en puissance, du couplet entrainant au refrain entêtant, je revends tous mes disques des Kinks. Pourvu qu’une radio, pourvu que Ouï FM reçoive le disque, regarde leur myspace et écoute le bien nommé « Not all is lost » (qui signifie « tout n’est pas perdu »…) L’animateur va kiffer, les auditeurs fans d’Editors vont chavirer, le standard va sauter, les ventes vont exploser… Ah oui, il faut juste que je vous signale quand même un petit détail. Le disque de Joyliner n’a non seulement pas de maison de disques mais il n’a pas non plus de distributeur et n’est pas vendu à la Fnac, ni chez Virgin, ni même chez les meilleurs disquaires parisiens on the rocks. Les Joyliner vendent « Mental » sur leur site internet, en format CD ou digital, sur CDBaby, Itunes et Amazon. Voici l’adresse : www.joyliner.net Et dès qu’ils sont sur scène, évidemment, vous serez les premiers prévenus ».?
https://rocknroll.blog.leparisien.fr/archive/2012/02/05/joyliner.html
Sandrine Gaillard / froggydelight
Joyliner est un groupe de quatre Parisiens. Ils reviennent cette année après 4 ans d’absence. Leur album de 5 titres Nail avait retenu l’attention des critiques de la toile. Cette année, l’album Mental qui vient de sortir est un peu plus étoffé. C’est en effet 11 titres en anglais qu’ils nous présentent. Dans une veine pop rock aux mélodies accrocheuses et aux textes déjantés, leurs compos ne manqueront pas de ravir leur public et de séduire celui à venir. Dans la bonne humeur, ils plongent dans des couleurs anglaises, qui mêlent, comme le font si bien nos voisins insulaires, disciplines et excentricité.
L’univers de Mental nous conduit dans les décors des séries télévisées anglaises. Des parents plus très jeunes, des ados qui profitent du moment en parlant des filles. Les façades des maisons de la rue se ressemblent toutes, couleur brique, et le jardin de 10 m2 derrière. A l’étage, on y accède en prenant l’escalier qu’on trouve juste devant la porte d’entrée, on trouve principalement les chambres. De la moquette jusque dans la salle de bain. La plomberie est fatiguée et le ménage n’est pas vraiment fait. Cela sent le bois verni et la poussière et une odeur de transpiration. On trouve bien une guitare, une basse et un ampli, quelques méthodes d’apprentissage de l’instrument. Chacun va réussir à se produire, adolescent, à la « Cavern », la salle de concert dans une perpendiculaire à High Street.
Voilà « Mental »… ça m’emmène en Angleterre, plus sûrement et pour moins cher que l’Eurostar. Jeunes et doués comme sont les anglais. Le moindre paumé qui tient « Big Issue » sort quelque chose de sa guitare. Ca ne fanfaronne pas, c’est simple et tout de suite ça réchauffe. Allez va pour un Pound ! Est-ce que Joyliner a pensé que leur musique m’enverrait direct de l’autre côté de la Manche ? Comme Jamie Oliver et Judi Dench, j’ai envie de vous dire : « You are invited »
https://www.froggydelight.com/article-11749-Joyliner.html
starsareunderground
Après 15 ans de bons et loyaux services, 6 années de soutien de notre part, et une ribambelle d’EPs plus brillants les uns que les autres, il était enfin grand temps que Joyliner sorte un album, un vrai, un « full length ». Oui, à chaque fois on se disait que c’était trop court. Et pourtant cet album n’en est pas tout à fait un, puisqu’on pourrait plutôt le décrire comme un « Best Of », pour la moitié de son contenu, agrémenté de bien beaux inédits. Le poids des ans ne semble avoir eu aucune incidence sur l’énergie de Joyliner. Ces enfants des années 90 ont toujours su garder cette même envie, malgré toutes les difficultés que l’on peut imaginer pour mener à bien un tel projet dans un pays où le Rock Indépendant ne sera probablement jamais roi. En tout cas on ne change pas une recette qui marche : fidèle à Peter Deimel , le groupe est retourné au Black Box studio pour enregistrer 6 nouvelles chansons qui viennent compléter les quelques ‘classiques’ présents sur cet album, eux-mêmes remasterisés ou réenregistrés. Et en entendant le premier titre, ‘My Awkward Left Hand’, on a d’abord le sentiment que Joyliner s’est un peu assagi. Une impression de courte durée car une fois l’intro passé, la machine est bel et bien lancée, et elle monte en puissance au fil du morceau, puis du disque. On trouvera aussi parmi les nouvelles compositions ‘Jack The Knife’ – dans une veine très Pavement – ou encore le très bon final ‘The Mismatch’. A côté de cela le groupe a donc revisité quelques anciens titres, dont trois de ‘N.A.I.L.’ : le plus Folk ‘Perfect Strange Attractor’, ‘NAIL (Not All Is Lost)’ (que l’on aime toujours autant) et ‘Layers’, mais aussi l’imparable ‘Balance’ issu de ‘Landlocked’. Pour couronner le tout, Joyliner reste toujours fidèle à son graphiste – à moins que ce soit l’inverse – et enveloppe le tout d’un pochette ‘Post Punk Art’ réalisée par Mezzo. Vu que le disque n’est pas sorti sous un label, ni disponible en magasin (un scandale) on vous recommande chaudement d’aller faire un petit tour sur le site officiel du groupe où vous trouverez toutes les infos nécessaires pour vous procurer ce nouveau bijou. Titres conseillés : My Awkward Left Hand, No Picture, Perfect Stange Attractor, NAIL (Not All Is Lost), Balance, The Mismatch
https://starsareunderground.free.fr/html/chroniques/mental.html
442ème rue Mercredi 7 Mars 2012
JOYLINER : Mental (CD autoproduit – www.joyliner.net)?Joyliner sont aussi fidèles en amitié qu’ils sont perfectionnistes dans?leurs sonorités. La première de ces 2 qualités les amènent donc à?travailler avec les mêmes équipes soniques et graphiques. Ce qui?explique qu’on retrouve le talentueux Mezzo pour illustrer la belle?double pochette ouvrante de ce nouvel album (comme sur les 5?disques précédents). Et qu’on retrouve le non moins talentueux?Peter Deimel et le Black Box Studio aux commandes sonores du?sixième opus du groupe parisien. Quant à la seconde elle leur fait?peaufiner leurs mélodies, lustrer leurs harmonies, polir leurs?arrangements, afin que chaque chanson, ainsi mûrement travaillée,?soit l’exact reflet de ce qu’ils voulaient en faire en la composant.?Conséquence logique de ce travail en profondeur, les disques de?Joyliner se font rares, et n’en sont donc que plus attendus. Une?attente jamais déçue qui plus est, ce qui ne nous rend le groupe que?plus attachant. Ce long play ne déroge pas à la règle établie depuis?déjà une douzaine d’années, affichant fièrement ses influences?américaines (2 des membres du groupe ont longtemps vécu de?l’autre côté du grand océan), arborant bravement ses couleurs?power-pop-punk, alignant magistralement ses accords rougeoyants?et ses riffs percutants, indiquant crânement la route à suivre pour?s’immerger dans cette électricité certes domptée mais qui garde?encore les élans de sauvagerie avec lesquels il n’est point de vrai?rock, fût-il post, fût-il core, fût-il mental. Sinuant sans vergogne de?roulis punkoïdes en tangages mid-tempo, de balancements rock en?roulements roll, de jovialité pop en américanité R.E.M.iste (peut-être?l’influence la plus évidente, sur ce disque tout du moins), Joyliner se?joue des étiquettes, des tiroirs, des compartiments, des garages et?autres containers trop clairement identifiés pour mieux vous?caresser l’hypothalamus et vous faire perdre ainsi tout sens?commun, sous-entendu celui qui vous ferait affirmer trop?péremptoirement que c’est du rock, un point c’est tout. Les voies de?Joyliner sont plus impénétrables que ça.
Starting Blocks – Février 2012 Benjamin Dierstein
Trublions de l’autoproduction depuis 1996, les quatre membres de Joyliner ont sorti un sixième album qui prouve que le circuit alternatif en France est aussi quelque chose qui peut s’envisager sur le long terme. Mi-pop mi-punk, Mental est avant tout un concentré de rock nineties efficace en diable, qui navigue entre sensibilité et rugosité, riffs grunge et clins d’œil folk, tubes survitaminés et mélodies soignées. Longue vie à Joyliner. https://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content&task=view&id=9105

NAIL

Zicazic
Joyliner est un groupe de rock, ni plus ni moins, et si sa musique se teinte à la demande de punk ou de pop, c’est pour mieux réaffirmer son attachement à une volonté d’indépendance qui anime le quartet depuis une bonne dizaine d’années. Relativement discrets depuis la sortie de leur précédent maxi en 2005, les Parisiens n’ont pourtant pas perdu pied dans l’océan de louanges qui avait salué sa sortie et se sont concentrés sur un nouveau maxi là où l’on aurait espéré un album, un maxi dans lequel ils brassent une fois encore leurs multiples influences allant de dEUS à Jane’s Addiction en passant par Jeff Buckley ou encore Kat Onoma … Richard Baron (guitare et chant), Nicolas Duthuillé (guitare), Eric Dupérier (basse) et JP Baron (batterie) jouent la carte de la régularité musicale mais aussi de la fidélité et c’est cette fois encore Peter Deimel qui s’est chargé de la production tandis que Mezzo signait de son côté une nouvelle fois l’artwork. On ne change pas une équipe qui gagne …
www.zicazic.com

Ils ont gardé au plus profond d’eux cette aptitude naturelle à créer une musique qui marie au mieux un versant power avec un autre plus pop, cette façon de mélanger les grosses guitares aux refrains entêtants, les rythmiques solides aux mélodies structurées … Alors forcément, ça se bouscule au portillon et si Joyliner a une nouvelle fois décidé de nous laisser sur notre faim au niveau de la quantité, son nouveau maxi aux faux-airs de cuisine nouvelle a peaufiné le travail autour des goûts et a mis les petits plats dans les grands pour que des titres aussi différents que « Not All Is Lost » et « Perfect Strange Attractor » parviennent à se rejoindre au niveau de l’énergie et de la volonté de frapper un grand coup ! Marquée au fer rouge du sceau des sonorités américaines, la musique de Joyliner ramène toujours forcément un peu vers les Posies dont le groupe revendique l’héritage et s’efforce tant que faire se peut de rechercher non pas la simplicité mais plutôt le cachet naturel du rock, celui qui aide à obtenir des morceaux droits comme des I tout autour desquels les accents les plus pop se plaisent à s’enrouler pour que le résultat soit imparable. On se laissera donc envahir par les « Permafrost », « Layers » et autres « Stockholm Syndrome » en espérant que cette fois sera la bonne et que Joyliner pourra désormais récolter les fruits de son travail auprès d’un public enfin touché par la grâce … Affaire à suivre !

musiciens.biz

A l'écoute de n.a.i.l le nouveau Joyliner on se demande si l'on n'a pas posé sur sa platine la dernière sensation du rock indépendant anglo-saxon tant ce disque est bluffant de qualités. Déjà pour un groupe chantant en anglais il n'y a que deux alternatives, soit avoir un accent parfait soit jouer de son accent de français chantant in english avec exotisme. Chez Joyliner, on se rue sur les notes du digipack pour savoir qui est donc cet Américain, cet Anglais ou cet Australien que l'on entend dans nos HP. Et tout est à l'avenant, le niveau des compos, les arrangements et le son. Léger bémol : le tout cousine un peu avec la cold wave des eighties (Joy Division) ou le college rock des nineties (REM) et donc peu paraître moins hype qu'il ne faudrait. Mais il y a d'autres comparaisons plus offensantes. Philippe Manœuvre cherchait sa nouvelle star dans un Karaoké sur une chaîne de télévision, alors que la Nouvelle Star du rock d'ici est peut être là : Joyliner !


StarsAreUnderground

Si Joyliner est un groupe qui se fait rare, cela vient probablement du fait que nous affaire ici à des gens plutôt perfectionnistes, qui préfèrent prendre leur temps, aussi long soit-il, plutôt que de sortir un mauvais disque. En 2005 nous avions découvert ce combo qui fêtait déjà ses 10 ans d’existence. Trois ans plus tard rien n’a changé : même originalité dans la conception de la pochette toujours réalisée par Mezzo, un élément qui fait partie intégrante de l’identité du groupe ; une fidélité de longue date au Black Box studio de Peter Deimel et Iain Burgess et une qualité de composition et d’écriture toujours aussi impeccable

Que dire de plus sur Joyliner si ce n’est que le groupe continue à revenir inexorablement avec un nouvel EP tous les trois ans, là où on l’attend avec un album... Peut-être vont-il nous sortir un Best Of un de ces jours ?... Au moins une chose est sûre, avec un nouveau disque d’une vingtaine de minutes, ils ne nous laissent pas encore le temps de tomber dans l’ennui, surtout avec le puissant ‘Not All Is Lost’ qui ouvre cet EP. Et puis il y a toujours cette atmosphère qui sent bon le rock américain des années 90, celui de Pavement en tête, ce n’est pas le final de ‘Stockholm Syndrome’, directement inspiré de ‘Cut Your Hair’ qui nous fera dire le contraire. Mais d’une manière générale, Joyliner nous propose des riffs plus lourds.

Voici une fois encore un excellent maxi qui marie à merveille puissance et mélodie, sans que le groupe ne trahisse jamais son indépendance. Les années ont beau passer, comme l’indique le titre de ce disque, ‘tout n’est pas perdu’ pour Joyliner, bien au contraire, voilà un groupe qui garde encore aujourd’hui toute la fraîcheur et l’authenticité d’un nouveau venu, ce qui les rend particulièrement attachants.

Titres conseillés: Not All Is Lost, Permafrost, Stockholm Syndrome

https://starsareunderground.free.fr/html/chroniques/nail.html


Pinkushion

Joyliner n'est pas un groupe de bavards. Cinquième EP en dix ans d'existence, ce qui pourrait ressembler pour de la fainéantise ou pire, un manque d'inspiration, n'est autre qu'une passion indéfectible pour la quête du son parfait, de la chanson qui tue et du set qui ravage. Et pour le coup, on ne peut taxer les quatre parisiens de bâcler leur boulot. Les cinq titres de ce N.A.I.L. incendiaire n'ont pas grand chose à envier, côté son, aux meilleurs morceaux de leurs références affichées Posies ou R.E.M.. Les chansons, quant à elles, n'apportent rien de nouveau au débat, revêtues de grosses grattes, de rythmiques qui cognent, et de mélodies directes ; mais cela ne les empêche pas de frapper juste, ne passant pas par quatre chemins pour cracher leur fiel ou au contraire livrer leur suc. Les plus grincheux diraient de cette musique qu'elle est passe-partout et ils n'auraient pas tort ; les thuriféraires, eux, avanceraient plutôt une sincérité à toute épreuve et un amour du jeu carré qui ne souffre aucune erreur technique, et ils n'auraient pas plus tort. Finalement, de cet entre-deux ressort un disque de série B de fort belle facture, réjouissant à plus d'un titre mais qui ne marquera pas durablement le cortex de tout amateur de pop-rock ciselée qui baigne dans son jus depuis de longues années. Saluons donc ce qui passe désormais pour une farouche indépendance, à savoir jouer avec autant de bonheur une musique à contre-courant total des modes et des poses actuelles. Et apprécions ce son parfait, sculpté au mythique studio angevin Black Box sous la houlette de Peter Deimel (dEUS, HushPuppies, Chokebore...). De ces cieux que l'on a connus moins cléments pour des groupes aussi modestes que Joyliner - et ceci n'a rien d'une insulte. pinkushion

Cafzic chronique NAIL

Hummm ! ! ! Comment montrer fièrement une discothèque remplie de cd copiés ! ! ! Quel intérêt ? Cette question heureusement que je n'ai pas à me la poser, régulièrement de magnifiques objets, boîtiers prennent place sur mes étagères, des originaux aux visuels terribles me remplissent de joie, BANANAS AT THE AUDIENCE, KING SIZE, THE BLACK ZOMBIE PROCESSION en sont des exemples et voici aujourd'hui le nouveau JOYLINER, j'adore l'aspect. Bon après insistons aussi sur la zique, un bon rock aérien, léger, acoustique, électrique, tout passe, la classe, VIOLENT FEMMES, KING SIZE (rappel ! ! !), WAYWARD GENTLEWOMEN, le chant, les choeurs, l'âme, le son, l'esprit, la guitare magnifique, les mélodies jamais tapageuses, ça sent bon l'authentique, le « simple », le rock, la pop, la folk, les grands espaces mais aussi le bitume. Ecoutez donc « Permafrost », magnifique passage et encore « Layers », 3'42 de voix chaude, un rock éternel juste un peu « ouaté » pour mieux aguicher. Ah j'oubliais « Stockolm syndrome » celui qui vous calmera définitivement, même répétitives les mélodies accrochent, jamais ne lassent, c'est tortueux mais jamais vicieux, merci PETER DEIMEL d'avoir si bien su capter l'essentiel de ce groupe (NQB).cafzic


Abus dangereux - Face 106

Cinquième mini-album du quatuor parisien qui veut à tout prix faire cohabiter power pop et punk, et pas un signe de fatigue ! La fidélité se décline chez eux sur tous les plans puisque le digipak est toujours illustré par Mezzo et les enregistrements on été faits sous la houlette de Peter Deimel au Black Box studio. L'énergie et la douceur se croisent au coin de chansons tendues, Joyliner restant sur la défensive quant à sortir du pré carré des guitares électriques et d'une basse sombre. Un orgue est admis, une guitare acoustique, une voix féminine s'incruste et la tension bascule vers un va et vient entre second degré et humour pince sans rire. Pour ceux qui trouveraient que cinq morceaux en trois ans, c'est un peu court, je dirais que joyliner a choisi de ne garder que l'essentiel, sans risque de se perdre en chemin ou de s'affadir. Ce qui est une qualité par les temps qui courent.


A Découvrir Absolument

Comme on le dit parfois avec une élégance qui ferait passer Bigard pour un professeur de bonnes manières, nos Joyliner ne sont pas les perdreaux de l'année, et N.A.I.L. n'est pas le disque faisant la part belle à la tendance actuelle. Toujours illustrés par l'illustrateur Mezzo, les Joyliner distillent un rock direct et franc du collier, à l'élégance brute, portant à merveille la converse avec un costard Kenzo. Si dEUS ou Sonic Youth sont cités, REM via « perfect strange attractor » ou même sur « permafrost » pointent sa queue de dinosaure, à moins que ce ne soit la voix de Richard qui trouble notre jugement. Ce qui est sûr c'est que les influences sont multiples, et c'est même Pavement qui a le droit à son clin d'œil sur « Stockholm syndrome », chanson finale de ce EP, chanson qui a la Goo attitude, dans le milieu hostile de la prise d'otage. Comme dirait un type vulgaire, un putain de bon disque. adecouvrirabsolument


442eme RUE chronique NAIL

On ne peut pas dire que les Parisiens de Joyliner nous prennent le chou avec leurs disques. Non seulement ils n'en sortent qu'un tous les 2 ou 3 ans (le dernier, "Landlocked", date de 2005), mais en plus il ne s'agit que de mini-albums à chaque fois, genre 5-6 titres, pas plus. L'avantage, c'est que, du coup, chacun de leurs disques et chacune de leurs chansons sont peaufinées, travaillées et calibrées au poil de cul près. On évite ainsi les approximations, les à peu près, les "mouais pas mal mais y a quelque chose qui cloche". Faut dire aussi que le genre de prédilection de Joyliner, pour faire simple la power-pop, ne se satisfait guère d'un boulot bâclé. Une power-pop mal faite n'est jamais qu'une pop tendance variétoche qui ne veut pas se l'avouer, donc pas très ragoûtante. Pas de ça ici, vous l'aurez compris. Chez Joyliner, on fait tout pour que la chose sonne pour ce qu'elle est, à savoir une pop énergique juste ce qu'il faut, mélodique à souhait, caressante et sensuelle comme une jouvencelle au printemps, troussée comme un top-model un soir de défilé. Rien ne se perd, ne s'égare, ne se révolte dans cette power-pop ciselée au milli-micron et réglée à la nano-seconde. Impossible de ne pas succomber. Conséquemment le graphisme sombre et violent de Mezzo (un habitué du travail du groupe) est plutôt en décalage avec la musique. Ce qui fait au moins s'interroger, c'est déjà ça.
442eme RUE fanzine n° 79 - 442eme RUE

LANDLOCKED

https://www.zicazic.com (mai 2005)
Quand Joyliner a sorti son premier maxi en 1998, les plus perspicaces voyaient en eux un groupe à l'avenir prometteur … Et force est de constater que depuis ce temps, les Parisiens n'ont cessé d'en imposer un peu plus à chacun de leurs trois albums. Joyliner joue la carte de la fidélité en faisant toujours appel à Peter Deimel et aux Black Box Studio pour leurs enregistrements et au dessinateur Mezzo pour leurs pochettes. Une continuité donc, mais avec un son qui ne cesse de progresser au fil des années, s'étoffant même depuis peu d'une seconde guitare qui apporte une nouvelle vigueur à l'ensemble. Pour Richard Baron (guitare et chant), Nicolas Duthuillé (guitare), Eric Dupérier (basse) et JP Baron (batterie), l'heure est à la recherche d'un label et d'un maximum de dates de concerts avec à l'appui un troisième opus particulièrement bien construit …

Rares sont les groupes Français à semer autant le doute quand il est question de donner un semblant de nationalité à leur musique … Seraient ils Anglais ? Ou Américains ? Canadiens ou Australiens ? Rien de tout ça, et pourtant l'accent est parfait, tout autant que le son d'ailleurs, qui est digne de celui de leurs modèles, qu'ils aient pour nom Posies ou Soft Boys, voire même Blur, REM ou Red Hot Chili Pepers ! De la pop donc, vous l'aviez compris, mais de la pop avec plein de rock à l'intérieur, des guitares versatiles, des arrangements délirants, une manière passionnante de passer du coq à l'âne sans en avoir l'air … Six titres seulement, cela peut paraître quand même un peu court, mais quand on voit leur qualité, que ce soit au niveau de l'écriture où à celui moins évident de la réalisation, on ne peut qu'y adhérer immédiatement. Si " Sunset Clause ", " Drifting ", " Glue " ou " Balance " étaient les plus mauvais titres que proposaient nos radios, même les plus inspirées, nous pourrions alors considérer que nous vivons dans un pays où la musique est reine ! Un groupe à découvrir le plus vite possible … Sans rire ! (Fred Delforge)


Abus Dangereux (face 93, Eté 2005)
Cela fait bientôt dix ans que les Joyliner tournent ensemble sans que cela ait altéré l’enthousiasme qui les animait à leurs débuts. Même s’ils jouent avant tout pour eux (tous un métier qui les fait vivre) comme d’autres se retrouvent tous les dimanches pour jouer au foot, les Joyliner décident à chaque sorte d’album de nous gratifier d’un « produit » (je sais le terme est moche…) de très bonne facture où chaque détail a fait l’objet d’un soin tout particulier, à commencer par l’objet : un digipak superbement illustré par Mezzo. A une époque où un album peut ressembler à un quelconque fichier informatique, il est bon que certains se rappellent encore ce que le mot pochette signifie… Vient ensuite la production. Enregistrés pour la quatrième fois) de main de maître par monsieur Deimel (Shellac, Thugs, Sloy…) au Black Box Studio, les six titres de Landlocked peuvent sans problème rivaliser avec grand nombre de groupes anglo-saxons et se voir ouvrir les portes des radios qu’elles soient françaises… ou européennes. Car pour une fois le chanteur n’a pas l’accent de Maurice Chevalier quand il chante en Anglais. Musicalement, les Parisiens restent fidèles à une certaine esthétique pop rock qui préfère aux harmonies sucrées des mélodies plus complexes à forte dominante de guitare, sorte de croisement entre Costello et Sugar… Essayez, vous verrez ! Landlocked se laisse approvoiser écoutes après écoutes avec un petit goût de « reviens y ». (FXB)


https://joiningthecircus.free.fr/ (Juin 2005)
Joyliner sort là, en presque 10 ans d'existence son 4ème EP (et quelques démos bien avant), avec ce "Landlocked", qui conforte le groupe dans sa power pop délicate à la Posies, Superchunk ou Nada Surf.
Sunset clause qui débute ce 6 titres rappelle les parisiens de Somerset avec ce chant posé et ses guitares délicates et puissantes sachant bien se faire entendre tout le long des 6 minutes du morceau. Listen poursuit l'aventure dans la power pop classieuse (que j'aime ces guitares !!!) et risque fort de squatter votre mémoire pendant plusieurs heures. Drifting se la joue un peu plus pop, avec de vagues (vraiment vagues!) accents country avant de partir dans une fin catchy à souhait! Glue est peut-être le morceau le plus rock 'n' roll, on sent plus l'influence anglaise que US, ça doit être un bonheur en live tant le groupe semble déjà prendre du plaisir à la jouer en studio. Le morceau qui donne son nom à ce EP, Landlocked, est, quant à lui, plus calme (les guitares me font penser au couplet de Not for you de PEARL JAM) mais a toujours ce petit truc qui fait que le groupe ne lasse pas : une mélodie soignée et belle. Balance termine ce disque dans un registre résolument pop, pas très loin du BLUR de 1997 et de CURE.
JOYLINER ne se soucient pas des modes et font la musique qu'ils aiment, et c'est tant mieux pour nous. Maintenant, il faut espérer que le groupe arrive à trouver son public et qu'il sorte bientôt son premier album !
(matt)


442ème Rue – « Fanzine à géométrie variable et parution aléatoirement régulière » (juillet 2005)
Ne vous y trompez pas, ce groupe-là n’est pas américain, même s’il en présente tous les symptômes, il est bel et bien parisien. OK ! 2 des membres de Joyliner ont un peu triché puisque partis vivre quelques temps outre-Atlantique. Du coup le pop-punk tendance power du groupe aurait une fâcheuse tendance à leurrer son monde lors d’un blind-test. Mais on ne va pas se plaindre que la mariée est trop belle (surtout le promis, évidemment), et pour une fois qu’un groupe de ce genre peut prétendre sans rougir faire la nique à ses petits camarades de jeu… Il s’agit donc là de la quatrième production du gang, une production au cordeau, calibrée comme une cagette de pêches (même velouté aussi), classieuse et fière, au service d’une demi-douzaine de titres à l’écriture efficiente et joliment chantournée. Un disque au sérieux irréprochable, à la netteté sans embrun, à l’exigence sans faille. Je ne vous ferai pas le coup des références, leur press-book en est déjà blindé. Par contre, une note particulière doit être adressée à leur bon goût en matière de design puisque depuis 3 disques ils en confient le soin à Mezzo, l’un des pinceaux les plus captivants de l’illustration. Du coup une question me taraude, ces mecs-là seraient-ils une sorte de perfection incarnée ? Chienne de vie, pourquoi eux et pas moi ?

www.musiciens.biz (février 2005)
Aujourd’hui ils sont venus frapper à la porte. Joyliner a apparemment à son actif 4 CD. Superbe. Le talent, le son, les compos, un bon chanteur, du rock fait avec bon goût et qui a bien digéré ses influences. Que dit leur bio ? Citation : « On pensera à un mélange contre nature des Soft Boys, des Posies et de Guided by Voices, et autres influences du rock indé US, restes des deux ans passés par leur chanteur à Washington DC. »
Moins brouillon que Guided by Voices, je dirais, plus inspiré que les Posies que ne m’ont jamais emballé. Les Soft Boys de Robyn Hitchcock, en voilà une référence sympa ! Il faut absolument aller les écouter, d’autant qu’il y a des mp3 gratuits pour se donner le goût !
(Benjamin Popp)

Rock Hardi – N° 34
Attention, fans de Mezzo et collectionneurs de ses travaux, ne ratez pas ce CD de Joyliner, vous risqueriez de le regretter/ Comme de coutume, l’auteur des « Désarmés » s’est charge de la partie graphique de leur nouveau digipak. Comme de coutume, le fidèle Peter Deimel est au poste de producteur. Comme de coutume, l’ensemble a vraiment de la gueule. Et à part ça, quoi de neuf sur ce quatrième autoproduit des parisiens ? L’arrivée d’un deuxième guitariste qui apporte une touche plus ambitieuse à ces six nouvelles chansons même si l’on reste dans un certain classicisme power pop, entre Guided by Voices, Sugar et Superchunk. La puissance de feu des deux guitaristes est assez impressionnante notamment sur « glue » et « balance », deux morceaux dignes des Pixies. En marge de toute mode ou revival, Joyliner continue de tracer sa route. Une telle persévérance mérite toute votre attention.

CAFZIC 40 - ELECTRIC TROUBLES / Radio Mont-de-Marsan 101.1 FM
Superbe pochette digipack à la manière de dessins de comics. Ca pourrait commencer plus mal. Musicalement, ça me botte autant que les KING SIZE. Un son simplement rock, avec des variations pop portées à bout de bras par un chant clair essentiel. JOYLINER c'est un quatuor classique dans sa conception, 2 guitares, une basse et une batterie, un son intemporel qui oriente vers les valeurs éternelles, celles d'un rock alliant subtilités mélodiques et fougue électrique. Mes titres préférés sont "Glue", "Sunset clause", véritable symbole de ce que j'exprimais précédemment. Pas grand chose à rajouter, point de révolution, simplement de l'humain.

 

SCIENCE FRICTION

ROCKNFRANCE - Album coup de cœur, 4 étoiles « excellent » (février 2004) « Pour cette première sélection d'un groupe issu des Fiches Auto-Produites, le prix "Coup de Cœur Rock'n France" de Février, en revient aux talentueux Joyliner, qui s'en sortent haut la main, tant leur dernier EP, "Science Friction" est de qualité. Si l'on s'en référait uniquement aux mélodies issues de ce disque parvenu sur notre platine il y a trois semaines, sans prendre connaissance du parcours de ces musiciens, on pourrait penser qu'il s'agit ici de l'une de ces productions rock us qui fait le bonheur des radios FM de New York à Los Angeles… Cette maturité dans le son est sans doute le fruit d'un expérience scénique qui ne cesse de se bonifier depuis 1994, de concerts en concerts. Enregistré dans les studios Black Box de Peter Deimel, ces 5 titres donnent une image plus que convaincante de ce que peuvent réaliser JP, Richard, Eric et Nicolas sur scène, un son pop rock très influencé par des groupes tels que Weezer, les Sugar, ou encore les Posies. Interprété exclusivement en Anglais, ces compositions n'ont rien à envier de leurs cousines d'outre atlantique. A découvrir de toute urgence sur scène … » https://rocknfrance.free.fr/2004/fevrier_joyliner.htm

www.godsavestherock.com (août 2004) « Aaahhh… si la pop qu’on nous propose actuellement pouvait être de cette qualité on en écouterait plus souvent ! Et peut-être même à la radio ! Je n’avais jamais été autant séduit par un disque de pop française que celui-ci. Joyliner, quatuor parisien, égale très facilement ses confrères anglais de Pulp ou Blur. Cela soulage de voir que la France peut produire un disque de ce niveau-là. Les mélodies sont envoûtantes et scintillantes, on en redemande et on fait tourner le disque en boucle tellement il est apaisant. Petite anecdote : L’accent du chanteur m’a fait douter de l’origine du groupe. Mais non ! C’est un accent parfait et ce sont bien des français ! Quant aux illustrations de Mezzo pour l’art work du disque, elles sont magnifiques ! Une bouffée d’air frais dans le paysage musical de la France ! 17/20. »


Crossroads (juin 2004 #22) « Passons à une power pop de qualité avec ce maxi 5 titres de Joyliner intitulé Science Friction, don on se doit de saluer en premier lieu les illustrations de la pochette signées Mezzo. Ce quatuor parisien n’en est pas à son coup d’essai, Science Friction étant leur troisième galette. Très influencé par la pop indé d’outre manche, ils n’en possèdent pas moins une véritable originalité, ce qui n’est pas le cas si souvent. »

ROCK HARDI (août 2002) « Après permanentransparent en 2000 Richard Baron et ses joyeux sbires sont de retour avec un nouveaux maxi. Cinq titres seulement, Joyliner préférant la qualité à la quantité : chant en anglais toujours aussi impeccable, textes et production soignées, livret dépliant permettant d’avoir le choix parmis trois pochettes de Mezzo. Entre Guided by Voices et REM, Joyliner continue de creuser le sillon de sa power pop céleste et intemporelle. L’autoproduit quatre étoiles du semestre. »

PERMANENT TRANSPARENT


MAGIC ! (février 2000) « Enregistré dans les studios Black Box par l’intransigeant Peter Deimel, Permanentransparent, le second single de Joyliner, fait acte d’allégeance à la power pop de Weezer, Superchunk et autres Pavement ou Sugar. Directes et finement ciselées, les mélodies sucrées des quatre garçons s’agrippent au cortex. Posée et fière, la voix de Richard canalise les énergies (Know now, My Own Opinion). Permanent s’installe durablement dans le lecteur Cd tandis que le lumineux Transparent se fait visible de tous. En route pour la Joyliner. »

ROCK HARDI (mai 2000) « Visuel dessiné par Mezzo, production soignée éstampillée Peter Deimel-Studio Black Box, chant en anglais impeccable, le premier 5 titres de Joyliner « Permanentransparent », vole nettement au-dessus de la masse des CD autoproduits reçus ces derniers mois… Le spectre est large chez Joyliner, en tout cas suffisant pour séduire tous les amateurs de belles guitares et de mélodies accrocheuses.»

MIX (janvier-février 2000) « Combo de pop-core très inspiré par la scène américaine (Sugar, Posies…) sort Permanentransparent … une petite réussite du genre fortement conseillée aux amateurs.»

ROCKSOUND (janvier 2000) « Il est un fait indéniable, la France opère un retour à l'orfèvrerie. Le dernier rejeton en date est ce quatuor, joyliner. En voici un qui possède un background conséquent. Sa manière de façonner la chanson n'est pas tant inspirée par la nouvelle vague indé-pop émanente de punks en quête d'apaisement, que par l'envie de le faire avec classe. Les habiles guitares scintillent, les mélodies tissent une toile à laquelle il sera dur d'echapper, d'autant plus que la voix vous happe de sa formidable présence. De pop, on pourrait adjoindre à joyliner quelques qualificatifs du cru, mais le terme même est suffisamment dimensionné. Si Summerset se sentait un peu seul en France, avec joyliner, il trouve un challenger de poids. »

CANTSEE


ABUS DANGEREUX (face 60 - mars 99) « joyliner perpétue une certaine idée de la power pop avec belles guitares, belle voix, et belles mélodies accrocheuses qui ne s'embarrassent pas d'artifices soniques pour plaire. Ces troix morceaux vont droit au but, dans la plus pure tradition américaine gardée par les Posies ou Weezer, qu'ils citent facilement, pas si loin non plus d'un certain esprit australien du milieu des années 80."

RAGE (No.41, jan-fév 99) « de la pop à la Guided by Voices, Swell, Pixies très bien produite, leur single "cantsee" mérite donc le détour. »

MIX (No.4, mars-avril 99) « joyliner sort son trois titres cantsee, véritable ode à une certaine pop américaine. Navigant entre Pixies et Pavement, ce single débute par une véritable bombe puis ronronne tranquillement sur la même base jusqu'au dernier titre... rien à redire, ça roule. »

 

Richard Baron le.joyliner@orange.fr