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JOYLINER
n'est plus un quintet de lycéens depuis 1956 * ne fait plus d'électro depuis 1967 * Ne compose plus démocratiquement depuis 1978 * N'enregistre plus sur un PC à la maison depuis 1989 * Ne qualifie plus leur musique de pop core depuis 2000 * Aime les refrains mais fait parfois sans depuis 2011 * JOYLINER ne défend plus la « Climax On Eleven Theory » depuis 1945.
JOYLINER tien un rang singulier dans le rock indépendant français. Créé par Richard (guitare, chant), Nicolas (basse) et Jean-Pascal (batterie) en 1995, le groupe parisien est rejoint par Eric qui prend la basse, Nicolas ajoutant une deuxième guitare au début des années 2000. C'est dans cette même formation que JOYLINER sort son 8e album CHECK YOUR PULSE, en 2022.
Check your pulse & Count to Ten sur bandcamp
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eighth album : "Check your pulse"
"...On ferme les yeux, on savoure..." Rolling Stone
"...Valeur sure de la scène rock indé nationale..."Zicazic
"..un disque droit dans le cœur...." A découvrir Absolument
"...des riffs exaltants..." Idole mag
"... qui saute aux tympans..."Paris Move
... after unanimously acclaimed "Count to ten"...
"...dix chansons frôlant la perfection pop..." Rock Hardi
"...une sorte d'indie pop idéale..." Rock Hardi
"...l'un des tous meilleurs groupes d'indie rock du pays..." Abus dangereux
"..Parfaitement Imparfait..." A découvrir Absolument
"...Quasi Parfait..." Cafzic
"...Plaisir sur la longueur..." Rock Made In France
"...Un parfum unique..." La 442ème Rue
"... album sans failles..." Stars are underground
"...légende tenace..." Eleven space
more exhilarating details about each song below
Call us
Sans doute un morceau typique de ce que Joyliner écrit en ce moment. Les paroles sont parties d'une phrase sans sens précis (call us penguins) pour devenir un hymne punk-rock mélodique générationnel - soyons modestes ! - contre le matérialisme. Ça me va tout à fait comme message, même si j'ai une ou deux guitares en trop. Musicalement, il y avait peut-être une tentative 'SUGAR-esque', mais on n'avait ni le temps ni l'envie d'empiler 5 pistes de guitares. J'aurais bien doublé les voix sur le refrain, et le tout est très 'jeté' mais c'est bien dans l'esprit du morceau. Typique de cet album aussi, les power-chords inversés (quinte, tonale, quinte), qu'on retrouve sur bad dancers. Mention spéciale à la phrase mélodique des pré-refrains et au rajout de Nico avant le 3e. Peut-être un peu risqué de commencer l'album avec un morceau plutôt âpre pas très représentatif du reste, mais on l'a tout de suite bien aimé, pourquoi pas vous ? - Richard - Dans ta gueule ! Bon, la partie citée par Richard est un emprunt à Wes Montgomery, premier guitariste punk de l'histoire. Si, si, peu de gens le savent - Nico
Check your pulse
Surface scratcher
Accouchement très long et difficile, avec une remise à zéro autour du rythme qu'on trouve sur cette version et l'élimination d'accords 7e trop bluesy du refrain. Cette version est beaucoup plus power pop, et bien meilleure que la première version. Morceau 'tunnel' avec le même accord qui passe du majeur au mineur, un refrain tronqué qui vient très vite (idée qui m'est venue avec dream all day des Posies), des accords ouverts et un pont un peu mystérieusement bancal, influence Thurston Moore-Sonic Youth sans doute. Deux apports majeurs dans le morceau : Manuel Bienvenu a improvisé trois lignes de piano un peu kraut-rock, 4-5 notes qui collaient bien sur toute la longueur du morceau ; Peter (Deimel, notre producteur ingé-son et 5e élément de Joyliner) les a utilisées de manière subliminale ici et là. Et puis cette note de guitare tirée de l'intro, samplée et répétée. A noter l'utilisation du mot 'trumped' qui prédate l'élection de l'agent orange à la maison blanche, c'est dire la durée de gestation de ce morceau. Jolie 'outro' if I can say so myself, Joyliner a souvent du mal à finir ses morceaux, d'où l'utilisation d'un ou deux fade out très 70s sur cet album - Richard -Très long et difficile mais qui nous a permis de tester plein de choses.pour arriver à des choses très musicales comme la partie de batterie de Jp dans le refrain. Sinon j'ai conservé les accords de 6e du tout début, appris sur des cocottes de James Brown. - Nico
Check your pulse
Cringe
Un autre morceau court et direct, composé au même moment que Call us je crois. Pas vraiment une 'histoire' dans les paroles, mais comme pas mal d'autres morceaux de Joyliner, ça vous mélange allègrement l'intime et le global - we could solve so many problems in this place . but we won't get very far, busy as we are kissing each other's face (ou : entre se bouger et se rouler des pelles, ils ont choisi de se rouler des pelles, donc les problèmes de la planète, on verra un peu plus tard). Tout est parti du mot 'cringe', qui n'a pas vraiment d'équivalent en français, et signifie faire la grimace quand on entend ou voit quelque chose qui nous met mal à l'aise, ici, un truc qu'il ou elle dit à son amoureu.x.se. Utilisation de la pédale FatFuzzFactory pour l'intro et le solo après le premier refrain, utilisée et subrepticement prise en photo par un groupe qui faisait la première partie de Peter von Poehl au Café de la Danse (les concerts, vous vous souvenez ?) Petite tentative de mélodie bizarre en fin d'intro d'inspiration Deerhoof - c'est bien de citer ses sources, non ? - R. Une chanson où je me suis bien demandé ce que j'allais jouer. Donc c'est moi qui joue de la guitare, mais c'est les 3 autres qui ont composé mes lignes de guitares. Ah si, le pont, il vient de moi, et je crois bien que c'est la partie de guitare la moins chouette. La vraie réussite de la chanson : les choeurs de JP, qui donnent un côté poppy à l'ensemble - N.
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Touchstone
Paroles parties d'un mot entrainant un autre puis un autre, avec une pointe d'énervement climatique vers la fin. Ici comme souvent, le couplet parle d'une chose, le refrain d'une autre, comment un peu d'alcool nous amène à dire des choses qu'on voudrait vraies et qui peuvent grièvement à-platiser - ça nous est arrivé à tous, non ? Deuxième incursion de la langue française dans une chanson de Joyliner - prix spécial à qui repère la toute première fois. choeurs graves : JP ! Morceau longuement travaillé aussi, mais vraiment abouti en studio avec Peter Deimel et un ampli Leslie au son ample, rotatif, distordu et mystérieux dans le dernier couplet et sur le solo du pont. Très chouette son de batterie d'ambiance avec la caisse claire qui claque vraiment bien. - R. Clin d'œil à Télévision pour la partie solo. j'ai bien dit clin d'œil. - N.
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Bad Dancer
N'est pas LCD Soundsystem qui veut, mais je cherchais un truc un peu répétitif et rythmé. Il y a une version live du morceau, enregistrée par un inconnu qu'on remercie et qui témoigne du progrès accompli depuis, là aussi un refrain power pop qui tourne bien. J'aurais bien rajouté une minute pour une version night-club dans le pont instrumental, on va laisser ça aux DJs de génie qui se ruer sur le vinyle et passer ce morceau en boucle à Ibiza, ne doutons de rien. Ajouts sonores d'ambiance par Peter durant le mixage. Pour le secret du son de guitare du riff principal, nous contacter (Bit Commander, d'Earthquake Devices) - Et comme sur une grosse partie de l'album, Richard joue sur cette Deimel Firestar et Nico sur une Deimel Firemaster tout à fait unique - et rose. Pas de Précision sur la basse d'Eric. - R. Do you wanna dance ? Et comme dit Richard, c'est la fête aux oreilles, avec plein de sons différents, et si bien enregistrés par Peter. - N.
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There
Comme plutôt rarement chez Joyliner, ce morceau est parti d'une improvisation en studio de répétition - toute la fin avec une gamme répétée (mode : dorien - J'ai dû consulter wikipédia) et un solo passé cette fois à la pédale de simulation Rotochoir. La partie chantée a été composée après, accompagnée avec un pont 'à côté' avant la partie instrumentale. Mais passons à l'essentiel : Jon Auer, guitariste chanteur des Posies (aux côtés de Ken Stringfellow) a été contacté dans les dernières étapes de l'enregistrement et a accepté de poser sa voix et sa guitare sur le morceau - insigne honneur pour trois des membres de Joyliner, fans historiques des Posies, et le quatrième est d'accord pour dire que c'est une superbe version de la chanson. Chapeau et un grand, grand merci à Jon, ce morceau sur notre disque est définitivement un sommet pour Joyliner. - R. La fin du morceau doit beaucoup aux trouvailles de JP à la batterie, après il ne restait plus qu'à courir derrière la ligne de basse et de rajouter du son de la pédale, au nom si bien trouvé, d'Apocalypse. Ah oui, Jon Auer : fiers, nous sommes. - N.
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Brace
Morceau lourd mais plutoto psychédélique (voire air pop ?) et aux paroles impressionnistes, parties de l'observation d'un jeune gars qui lisait de la poésie à la terrasse d'un café. Brace, Brace, ça m'est venu du film Sully de Clint Eastwood. Au départ, je répétais ça sur une mélodie approximative dans tout le refrain, mais Nico a insisté pour qu'il y ait un chant plus mélodique, après qu'on ait envoyé des extraits de répétition à Peter, et il avait raison, le refrain est très pop et engageant. Mention spéciale aux chours du couplet à JP, à la pédale Flanger Boss (violette, achetée avec une autre, orange et noire Heavy Meatal, un samedi après-midi de décembre 1985) très vintage qu'on entend dans le deuxième couplet. Riche idée de Peter de prendre la phrase de fin et l'insérer en annonce dans la fin du pont. Content d'avoir casé 'deerhooves' dans le texte, Deerhoof est un groupe assez clivant au sein de Joyliner. - R. Viva Deerhoof . ah ! avec plus de moyens et de temps, la fin appelle des arrangements de cuivres. Une autre fois. - N.
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Late
Dernier morceau composé pour l'album, option rouleau-compresseur mais tout à fait allégé par le duo de voix questions-réponses entre Richard et JP. Le thème : ça ne marchera jamais, il est trop tard, passe ton chemin. Très content des accords ouverts et des dissonances du refrain - R. Le mix a un peu atténué l'intention de départ de citer Sugar, référence à jamais inatteignable - et ce même après l'acquisition d'une pédale de distorsion mise au point par Bob Mould lui-même. Maintenant je trouve le passage pont-refrain très réussi. Rock on ! - N.
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I'm ok
Morceau tout à fait belge d'inspiration. Ça sonne un peu comme un dEUS période Pocket Revolution, avec une suite d'accord sur le pont de la fin qu'on aurait voulu voir ressembler à celle d'Instant Street mais en fait non, et une fin de morceau un peu braillée à la manière de Balthazar sur Blood Into Wine (avec tout le monde aux choeurs, ou peut-être JP était-il déjà rentré ?) Difficile à accoucher cependant, beaucoup de tentatives de rythmiques pour le couplet, avec un épisode quasi bossa-nova qu'on a mis un peu de temps à mettre de côté. L'arrangement final, avec le tremolo côté Nico et un son modulé métallique côté Richard est venu d'un bidouillage avec Garageband entre les deux sessions d'enregistrement de l'album, dont on était ressorti avec un simple arrangement basse batterie. I'm OK : ça vient du message que les grandes entreprises américaines demandent à leurs employés d'envoyer à leur boss quand il y a un incident (attentat, gros accident, etc.) - l'info vient de Nico. - R. Je pense que le groupe n'a jamais aussi bien joué et le chant de Richard est superbe. Et avec une fin avec des paroles appropriées au temps du Covid-19, alors que la chanson avait déjà été enregistrée. - N.
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Back
Peut-être le tout premier morceau composé pour cet album, tout en puissance power pop. L'histoire d'un couple d'artistes, séparés, elle finit par utiliser des photos d'eux deux dans ses ouvres, il se demande pourquoi, ne trouve pas sa trop à son goût, mais se demande si ça pourrait remarcher entre eux. Oh, just forget it. Une fin très pop, avec du gribouillage guitaristique qui fut très très plaisant à enregistrer. Il y avant peut-être une idée un peu Sugar-esque derrière tout ça, mais c'est définitivement du Joyliner. - R. Ce disque, c'est un peu « Joyliner découvre les chœurs ». On parle souvent de nous en citant les guitares mais écoutez à la fin basse batterie. C'est bon pour les vibes! Et d'ailleurs autant le dire, en tant qu'ancien bassiste, je suis fan no1 des lignes de basse d'Eric. comme du jeu de guitare de Richard (en plus de ses paroles), et de l'énergie de JP sur ses fûts. En fait les Joyliners, c'est 2 musiciens, un batteur et une midinette dyslexique (c'est pour prévenir les fautes de syntaxes et autres typos gramticalographes !) - N.
Check your pulse